Recevez le corps du Christ

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  • Références de la partition:

    Cote SECLI: F 520
    T: D Bourgeois
    M: Fr André Gouzes
    Ed: Sylvanes
    Diffusion: Chantons en église

Paroles:

  1. Recevez le corps du Christ,
    Buvez à la source immortelle.
    1- Adorons le corps très saint du Christ, l’Agneau de Dieu
    Le corps très saint de celui qui s’est livré pour notre salut.2- Le corps très saint de celui qui a donné à ses disciples
    Les mystères de la grâce, de l’alliance nouvelle.3- Le corps très saint par qui nous avons reçu la victime non sanglante
    Le corps très saint du grand prêtre élevé plus haut que les cieux.

    4- Le corps très saint qui a justifié la pécheresse en pleurs
    Le corps très saint qui nous purifie par son sang.

    5- Le corps très saint qui a lavé les pieds de ses disciples avec l’eau
    Le corps très saint de celui qui a purifié leur cœur avec l’Esprit.

    6- Le corps très saint qui a reçu le baiser par trahison
    Et qui a aimé le monde jusqu’à souffrir la mort.

    7- Le corps très saint qui librement s’est livré à Pilate
    Et qui s’est préparé une Église immaculée.

    9- Et Marie qui l’avait couvert de parfum le vit apparaître
    Et devant le tombeau, elle adora son Dieu.

    10- Allez dire à Pierre et aux autres disciples
    Qu’il est ressuscité d’entre les morts, le Seigneur immortel.

    11- Nous avons rompu le pain et béni la coupe du salut
    Que ton sang, ô Christ, soit pour nous la source de la vie.

    12- Les anges et les puissances des Cieux ont entouré l’autel
    Et le Christ a distribué le pain des saints
    et la coupe de vie qui sauve du péché.

    13-Qui mange de ce pain et boit à cette coupe
    Celui-là demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.

    14- Le Seigneur a donné le pain du ciel,
    l’homme a mangé le pain des anges,
    Recevons avec crainte le sacrement céleste.

    15- Approchons-nous de l’autel du Seigneur avec un cœur purifié,
    Et comblés de l’Esprit,
    Rassasions-nous de la douceur du Seigneur

Documentation:

La présence réelle :

Précisément parce qu’il s’agit d’une réalité mystérieuse qui dépasse notre compréhension, nous ne devons pas nous étonner si, aujourd’hui encore, de nombreuses personnes ont du mal à accepter la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Il ne peut en être autrement. Il en fut ainsi depuis le jour où, dans la synagogue de Capharnaüm, Jésus déclara publiquement être venu pour nous donner en nourriture sa chair et son sang (cf. Jn 6, 26-58). Ce langage apparut “dur” et de nombreuses personnes se retirèrent. A l’époque, comme aujourd’hui, l’Eucharistie demeure “un signe de contradiction” et ne peut manquer de l’être, car un Dieu qui se fait chair et se sacrifie pour la vie du monde met en crise la sagesse des hommes. Mais avec une humble confiance, l’Eglise fait sienne la foi de Pierre et des autres Apôtres, et proclame avec eux, tout comme nous proclamons : “Seigneur, à qui irons-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle” (Jn 6, 68). Renouvelons nous aussi ce soir la profession de foi dans le Christ vivant et présent dans l’Eucharistie. Oui, “c’est un dogme pour les chrétiens, / que le pain se change en son corps / que le vin devient son sang”.
Benoît XVI, Homélie en la solennité de la Fête Dieu, jeudi 7 juin 2007.